→ hyperactif, ou presque. isaak ne peut pas s'empêcher d'être constamment en mouvement, il ne peut pas s'asseoir et rester immobile. pour lui, c'est impossible. il faut toujours qu'il tapote du pied ou quelque chose du genre. cependant, ça ne lui a jamais causé de réels problèmes de concentration ou autre, il voit ça plutôt comme un tic.
→ dans la vie, il a deux passions : la musique et le hockey. il a commencé les deux très jeune : le hockey a cinq ans et la musique vers quatre ans. depuis, il n'a jamais arrêté.
→ il n'est pas un stressé de nature. bien qu'il est inapte à rester immobile, il est aussi assez "relax", il ne se prend en aucun cas la tête, ce qui le fait parfois passer pour une bonne poire ou un vrai clown, d'ailleurs.
→ il fait partie des maigres 20% de la population d'alberta qui vit en campagne. il a passé une bonne partie de sa vie à nourrir des chèvres sur la ferme de ses parents. inutile de vous dire que vu ses origines, il ne se prend pas vraiment au sérieux.
→ il a déménagé à miami pour une seule raison : vivre avec sa petite copine. toutefois, celle-ci a rompu avec lui après quelques mois de vie commune.
→ il est issu d'une grande famille : en tout, il a quatre frères et une sœur.
→ bien que ça puisse paraître quétaine, il est un grand fan de country. sauf qu'il ne le dit jamais, et qu'il écoute principalement d'autres groupes plus à la mode. en fait, isaak n'est pas du genre à parler de lui et à s'étendre sur sa vie. il parle, il est sociale, mais ne dit que très peu sur lui-même. même ses plus proches amis en connaissent très peu sur lui, ce qui est à la fois frustrant et assez troublant.
→ il n'est pas un paresseux de nature. aussi étonnant cela puisse paraître, il adore aller travailler. ce n'est pas le côté financier qui l'intéresse pourtant, simplement le fait d'avoir une tâche à accomplir et avoir l'impression d'avoir fait quelque chose d'utile de sa journée.
→ ses parents sont protestants, cependant, bien qu'il puisse croire en dieu, il n'est pas vraiment pratiquant. il ne va pas à l'église, ne prie pas ou autre chose s'apparentant aux pieux de base.
→ il sait parler énormément de langues, et est toujours intéressé pour en apprendre d'autres, des patois comme des langues majoritairement parlées.

C'est assez ennuyant à dire, mais je suis loin d'être le genre de personnes qui a beaucoup de choses à raconter de sa vie. Celle-ci se trouve horriblement banale – et extrêmement vieux-jeu -. Laissez-moi vous éclairer : mes parents sont mariés désormais depuis presque trente ans, et depuis toutes ces années, ils vivent sur leur ferme, où chèvres, vaches, cochons, chevaux, poulets, plantations et tout ce que vous voulez s'y trouvent. Peu après leur mariage, ils ont commencé à cultiver plus que des animaux : leur famille. En tout, on est six Leister, ce qui, encore une fois, n'est pas très ordinaire mais ne ferait pas de ma famille un époustouflant feuilleton télévisé. Dans toute cette petite ménagerie, je suis l'enfant du milieu, le Leister #3.

Comme vous l'aurez sans doute deviné, chez moi, c'était assez... En fait, on a été élevé d'une manière assez stricte et relâchée à la fois. On avait tous des tâches pour faire tenir l'affaire de la ferme, et d'un autre côté, nos parents nous laissaient faire tout ce que l'on désirait. Si ma sœur voulait commencer le ballet, ils n'allaient pas s'y opposer et allaient trouver un moyen pour la conduire à ses cours. Si mon frère voulait devenir une rock star, mes parents lui achèteraient une guitare électrique même s'ils abhorrent ce style de musique. Cependant, les lois de la maison étaient indétrônables et concernaient toutes une certaine notion de respect : respecter absolument tout le monde, entretenir une politesse irréprochable, respecter son travail et toujours le faire à l'heure etc etc... Vous imaginez le genre. Bon, après, il faut également être conscient du fait que mes parents sont pieux. En d'autres mots, ils vont à l'église tous les dimanches. On a été élevé dans la tradition protestante, et bien que jamais nous avions été forcés à faire notre communion, confirmation ou profession de foi, beaucoup d'entre nous l'ont fait par soucis de tradition. Pour ma part, je dirais que, certes, je crois en Dieu, mais je ne suis pas pratiquant pour autant.

Ma vie s'est résumée en quelques mots à ma famille, le travail de la ferme, l'école et mes activités extra-scolaires. Tout petit, j'ai toujours été attiré par la musique, et le fait que notre père est un fou de musique et écrit lui-même des chansons pour les jouer et les chanter aux concerts de la ville a fait probablement naître et croître cette passion en moi. J'ai commencé à jouer d'un instrument de musique au Noël de mes quatre ans, et d'années en années, j'ai expérimenté d'autres instruments. L'adolescence venant, j'ai commencé à écrire des chansons, bien que je n'ai que très rarement chanté l'une d'entre elles. A côté de la musique, j'avais le sport. Autant être clair : je suis cinglé de hockey. Je connais tous les numéros des chandails de tous les joueurs de toutes les équipes de la LNH. Et le pire, c'est que je ne rigole même pas. Je collectionne les cartes des hockeyeurs comme s'il s'agissait de mes bébés et j'entretiens le rêve d'un jour rencontrer l'un d'entre eux. Je pratique le hockey depuis mes six années, et vers mes vingt-ans, j'ai commencé à jour en professionnel. Cependant, suite à un mauvais coup, je ne suis jamais parvenu à reprendre la confiance que j'avais en moi sur la glace. Une sorte de traumatisme.

Ensuite, parlons de mes études. J'ai toujours été un bon élève, pour suivre l'idéologie de ma famille. Je n'étais pas le premier de la classe, mais je me débrouillais et faisais mes devoirs assez bien pour que des résultats satisfaisants s'en suivent. Grâce à eux, j'ai pu entrer dans l'université d'Alberta, ma province d'origine et de résidence, et j'y ai suivit des études d'histoire et d'éducation pendant quelques années. Jusqu'à ce que ça ne me dise plus trop et que je finisse par entrer dans une sorte de nonchalance. J'ai décidé d'arrêter l'université après l'obtention de mes diplômes, ne sachant réellement pas quoi faire de ma vie, et c'est à peu près à ce moment là que j'ai rencontré Kaylee. Oh, ne vous méprenez pas, j'avais eu quelques petites copines avant, mais aucune d'entre elle n'a égalé l'affection que je portais pour Kaylee. C'était mon grand amour, en quelque sorte. Si bien que j'ai déménagé à Miami pour ses beaux yeux, quittant enfin mon patelin albertain. Un gros exploit, si vous voulez mon avis. J'ai toujours voulu, en quelque sorte, vivre dans la même ville que mes parents et presque vivre sur le même schéma que celui qu'ils nous avaient imposés. Sauf que bon, dans ce siècle-ci, c'est assez dur – pour ne pas dire impossible - à trouver, une femme qui veut vivre de cette manière.

Si l'on veut parler d'un moment « intéressant » de ma vie, l'on évoquerait sans doute mes dix-sept ans, pendant que j'y pense. Bon, pour moi, c'est une époque très révolue, et que je ne tiens pas particulièrement à ressasser. C'est un peu l'année que j'ai du mal à digérer. Entre petites copines chiantes et soucis juvénils, vous passez un sale moment. L'adolescence faisant, je me suis mit à consommer des substances illicites, ce qui n'est pas très étonnant vu l'âge, et probablement les événements passés. Le seul soucis, c'est que je suis devenu assez dépendant pour en ramener chez moi et en fumer tous les soirs avant d'aller dormir. Bon, ce n'était pas des drogues dures, mais disons que c'était assez effrayant pour mes parents pour qu'ils piquent une crise de nerfs. Afin d'éviter les solutions majeures qu'ils prévoyaient, j'ai troqué la drogue pour la cigarettes – et un peu l'alcool -. Ne me demandez pas comment j'ai fait, visiblement, j'étais vraiment effaré par mes géniteurs. Dans tous les cas, si vous pensez qu'aujourd'hui je suis un peu à cran, c'est probablement parce que j'essaie encore de l'arrêter, cette chère cigarette.

Bon, ensuite, Miami. Je me suis installé donc avec Kaylee, et nous avons continué notre romance pendant plusieurs mois, jusqu'à ce qu'elle trouve un autre mec et parte. Résultats des courses, à l'heure actuelle, je suis chauffeur de taxi, et j'aime mon boulot, j'aime travailler en général, aussi fou cela puisse paraître. J'aurais pu remonter au Canada rejoindre ma famille, mais d'une certaine manière, je suis attaché à cette ville, et peut-être une partie de moi pense pouvoir récupérer un jour Kaylee. Même si, sincèrement, je ne préfère pas y penser. Sinon, passé mes heures de chauffeur de taxi, je joue également de la musique dans des petits bistros, mais c'est davantage pour le plaisir et la fête que l'argent. Je ne suis pas quelqu'un attiré par les billets, ni matérialiste, bien au contraire.

Alors, tout d'abord, je répond au nom de addie. comme vous l'aurez peut-être deviné, je suis un individu lambda de sexe féminin. ensuite, d'où je viens... disons d'un coin paumé par le canada. j'ai connu le forum entre deux épisodes de glee - out - sur bazzart. j'ai tourné autour pendant quelques jours jusqu'à craquer et m'inscrire. je sais, je suis faible *-*. pour finir, vous faîtes affaire à une meurtrière en série de gâteaux au chocolat et pop tarts. oui, bon, chacun sa tare, hein.