FITZ ϟ J’étais prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.
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Sujet: FITZ ϟ J’étais prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner. Jeu 17 Fév - 16:29
fitzie-bea landon(reed)
Petite citation ou parole de chansons qui correspond bien au personnage.
(c)tumblr
THAT'S THE WAY I LIKE IT
→ Première grande distance. Canapé – Table basse. → Elle est accroc au chocolat-menthe et à la pâte d'amande. (A s'en exploser le ventre.) → Elle déteste les magazines people, se consacre uniquement aux magazines de mode. → Elle adore être aux fourneaux, une vraie ménagère qui se refoule. → Elle pourrait mourir pour aller voir un concert de Lady Gaga. → Elle est aficionado à son téléphone, toujours un appel en cours, un message. → Elle devrait porter des lunettes, mais elle ne le fait que le matin, histoire que personne ne le sache. → Elle dort obligatoirement avec de la musique quand elle est seule, flippant trop sans. → Elle a affreusement peur des clowns, trop malsain pour elle. → C'est une passionnée d'art, dans tous les sens du terme.
ALL THAT GLITTERS IS GOLD
La vie est un conte de fée merveilleux. Mon cul. Dieu sait dans quelle famille on m’a éduquée. Bordel, je suis presque née dans une famille plus que nombreuse, aux air un peu coincés, mais qui cachent beaucoup de choses. Ouais, je sais, dans ces familles immenses avec le sens de la fraternité, un monde plutôt fermé, d'hypocrites. Oui, au fait en passant je m’appelle Fitzie-Bea, c’est burlesque comme nom, mais faut pas en vouloir à ma famille, ils vivent un peu sur une autre planète. Oh, je vois tu n’en as rien à faire. Tu veux juste une histoire.
« Mme Landon-Reed, c’est avec plaisir que je vous annonce que vous allez être maman d’une petite fille » Voilà ce qu’annonça le docteur attitré depuis des années de la famille. Pour cette échographie, Gail n’était pas accompagnée de son mari, occupé par une réunion d’affaire. Oui en se mariant avec lui, elle lui avait renoncé à sa petite famille de bohème. Oui la famille de Gail, remonte à bien des années et fait partie des familles du mouvement hippie. La famille de son mari, était plus dans le business classe et chic. Une fois raccompagnée par son chauffeur, Gail retrouva son mari dans le séjour. « Will, c’est une petite fille ! » s’écria Gail, enjouée. C’était une belle femme, blonde, elle avait toujours aimé la vie, voire un peu trop pour sa condition, trop libertine aux goûts de ses beaux parents et de son mari. Son mari lui lança un regard froid et ne disait pas un seul mot. Lui aussi était bel homme mais avait un côté très guindé. « Will, tu n’es pas heureux de l’apprendre ? » demanda naïvement Gail. « Ne m’appelle pas avec cet air niais, on est plus des adolescents. » Depuis qu’il avait ses nouvelles responsabilités il était différent, enfin, pour sa femme, elle l'avait connu plus libéré, avec plus de joie de vivre, lorsqu'ils fumaient des joints, et écoutait Bob, à s'en taper la tête parterre. « Tu voulais un garçon, dis le, si c’est cela qui te froisse. » Lizbeth baissa la tête déçue que son mari n’accepte pas cette grossesse. « Oui je voulais un garçon, un héritier, digne. » Gail fut atrocement humiliée de savoir que son mari jugeait son propre enfant avant même sa naissance et de cette preuve de sexisme évident. « Pourquoi n’en serait-elle pas capable ? » demanda t-elle à William. « Ma famille a toujours été affublé par des hommes à sa tête, pourquoi cela changerait, non? » Gail enchaîna. « On l’appellera Teddy... » Will serra le poing pour se contenir et pris sa femme par les épaules. « Gail on ne l’appellera pas Teddy, ni je ne sais quel autre prénom, l’adolescence c’est fini. » Gail ne broncha pas, elle n’avait plus aucun pouvoir auprès de son mari. « Fitzie-Bea, Teddy Landon-Reed. » lui écrivit-elle sur un papier. Trois mois de grossesse et elle se sentait déjà coupable. Six mois plus tard le 22 novembre 1987, la petite tête brune aux yeux verts nommée Fitzie-Bea pointait le bout de son nez, dans la demeure familiale, à Providence. Gail s'était installée avec toute sa famille, ainsi que celle se son mari, avait renoncé à sa liberté pour être une femme du beau monde. Une femme un peu trop guindée.
« Fitzie-Bea Landon-Reed, descend de cette table immédiatement. » S’écrièrent la nounou de la famille et gail, sur la petite Fitzie, cinq ans, en train de virevolter sur l’immense table de la salle de séjour, tandis que les invités, confus, attendaient qu’on puisse les installer à table. Gail pris sa fille dans ses bras et l’emmena dans sa chambre à l’étage, faisant signe aux invités et à son mari de ne pas l’attendre. « Ma princesse, combien de fois je t’ai dit qu’on ne montait pas sur la table quand il y avait des invités à la maison ? » Lui demanda t-elle gentiment à sa fille assise sur une énorme chaise baroque. « Je suis une princesse ? Je suis une princesse ! C’est vrai ? Plein de fois tu me l’as dit, mais je veux faire comme les autres dans mon école. » dit la petite fille en riant. « Presque une princesse. Ma chérie, tu ne peux pas faire comme dans la vraie vie. » Gail ne savait pas comment dire à sa fille de se priver des choses de la vie comme on le lui avait fait il y a quelques années. Mais il le fallait. « Pourquoi maman, c’est parce que je suis une « presque princesse » ? » demandant timidement Fitzie-Bea. « C’est ça mon ange, tu dois être très sage et ne jamais faire de bêtises sinon papa et maman auraient des ennuis. » Oui, toute la famille attendait des prouesses de la petite fille, et leurs espoirs étaient en elle. « Je serai toujours sage maman. C’est promis. » Fitzie-Bea embrassa sa mère sur la joue et souri avec ses petites dents avant de prendre sa mère par la main et descendre rejoindre les invités.
« Fitzie-Bea, tu veux bien rejoindre ton père dans le séjour pour réviser ta leçon ? » demanda Gail à sa fille, âgée de dix ans à peine. Une leçon de bonnes manières. Fitzie-Bea voulait faire de la danse classique comme d'autres petits enfants, pas étudier les bonnes manières. « J’y vais, j’y vais maman. » Elle dévala les escaliers du manoir et arriva en détalant dans le séjour, où son père l’attendait. « Fitzie-Bea, ne cours pas dans la maison. » dit froidement son père. « Oui papa. » Elle s’installa sur la chaise en face de son père, où se trouvaient tous les ustensiles pour la leçon, les couverts. « Fitzie ! Tu as encore oublié la révérence avant de t’asseoir. » Fitzie se releva sans piper mots et fit un simple plié de jambe et s’assied sur la chaise. Elle effectua le reste de ce qu’elle devait faire sans briller forcément, faisant une faute toutes les deux actions. Fitzie était très gauche et on ne peut pas dire qu’elle voulait se guinder, elle voulait vivre, courir dans l’herbe, faire des batailles de peinture, des batailles d’eau avec ses amies de l’école. Son père finit la leçon en expédiant une simple remarque. « Tâche de faire mieux la prochaine fois. On dirait que tu as deux bras gauches. » Fitzie baissa la tête. Elle ne comprenait pas pourquoi son père ne lui avait jamais porté d’attention, plus elle grandissait et plus elle ressentait un manque d’affection paternelle. « Je fais de mon mieux papa. Moi je veux jouer. » dit-elle froidement à son père, un peu vexée et humiliée. « Tu tiens bien de ta mère toi. Tu n’es pas faite pour une vie comme celle-ci. C’était évident. » C’est comme cela qu’elle compris que son père aurait préféré un garçon, après avoir demandé à sa mère.
Puis le collège est venu. Fitzie était une vraie boule de nerf, un garçon manqué, en jean baskets et queue de cheval, qui aimait traîner avec les garçons. Un peu ce genre de fille. Elle s'est souvent battue avec des garçons. « T’es même pas une fille Fitzie. » lui fit remarquer le garçon. La jeune fille se sentit affreusement vexée et s’emporta. « Tais toi sale naze » Lui hurla t-elle dessus, avant de repartir. « Une fille, ça a de la poitrine déjà. » La jeune fille se retourna, et afficha un sourire narquois, un peu arrogant sur les bords. « J’en ai, mais bon, tu verras ça quand tu seras plus grand. » dit elle, sur un air plutôt fier. Ce qu’elle avait oublié, c’était qu’il avait un ans de plus qu’elle. « Je suis plus vieux que toi. Pense un peu plus. » La petite fille s’emporta à nouveau. « T'es vraiment trop nul. T'es qu'une poule mouillée. » Relança t-elle avec toute la rancoeur qu'une fille de son âge peut avoir. Après s’être lancé un regard noir, Fitzie s’est jetée sur lui pour se battre avec lui, avant que des profs ne viennent les séparer. Ils se relevèrent, colériques. « Vous avez pas fini vous deux, on se bat pas, surtout pour une fille. » Fitzie s’écria. « Il a dit que j’étais un mec. » « Elle m’a insultée. » Ils n'étaient que de petits gamins à l'époque et débitaient autant de conneries possibles et inimaginables à longueur de temps. Bref, elle a toujours été très colérique avec les garçons à cet âge.
Au lycée, elle a commencé à devenir vraiment une jolie jeune fille, mais elle refusait en toute circonstance de se mettre en valeur, elle ne se maquillait que très légèrement, c'était une fille plutôt naturelle, et toujours aussi copine comme cochon avec les garçons du bahut. La voila, première année de lycée. Les inscriptions dans les différentes activités du lycée. Naturellement comme la plupart des filles de son lycée. Elle fut attirée par l’équipe de cheerleader du lycée, composée des plus jolies filles et des plus populaires. Après s’être présentée aux sélections, elle fût surprise d’avoir été intégrée aussi rapidement dans l’équipe. Elle apprit rapidement que c’était grâce à son statut et le fait qu’elle était plutôt bien roulée et non pas parce qu’elle avait l’air sympathique et qu’elle était douée. Rapidement, Fitzie monta dans l’estime des gens, et devint ce qu'on appelle, superficielle. « Fitzie, tu pourrais nous organiser une fête? » lui demanda la capitaine avant de reprendre la chorégraphie. « Oui oui. » Souffla Fitzie. « 1, 2 .. [..] Fitzie-Bee, bordel, tu comptes rester dans cette équipe ou non ? Bouge toi. » lui cria Annie, la capitaine. « Sale conne, tu la fermes une bonne fois pour toute? » Oh oui, Fitzie ne se laissait pas faire comme ça par des pétasses pareilles. « Fitzie, t'aurais pas du. » Dirent-elles timidement à Fitzie. « Ici ça va être clair ma belle. T'es pas la reine. Tu peux te pavaner autant que tu veux dehors, mais ici c'est moi qui fixe les règles. » Lui lança la jeune femme, sur les nerfs. « Ça va changer. Crois moi. » Oui, Fitzie s'est fondée une réputation, pas très bonne à vrai dire. Voire très mauvaise, ce sont ces filles là qui l'ont fait devenir encore plus garce avec les autres filles.
La danse, une grande étape de sa vie. Elle s'est inscrite dans le dos de ses parents au conservatoire de danse classique. Elle avait toujours aimé cela. Et elle était très douée par ailleurs. C'était bien les seuls moments de la semaine où elle semblait ressembler à une fille. Elle était tirée à quatre épingle, chignon sur la tête, pleine de grâce. l’estime des gens, et devint ce qu'on appelle, superficielle. « Fitzie, pourrais-tu nous faire le pas de deux? » lui demanda sa professeur. « Avec plaisir. » répondit Fitzie, c'était ce qu'elle souhaitait faire le plus au monde. « 1, 2, 3 .. [..] continue Fitzie. » s'écria sa prof Oh oui, Fitzie était douée, très douée. Elle a passé de nombreuses vacances à de stages de danse. Et elle enchaînait les pas avec maîtrise et conviction. Mais elle avait un point faible, comme tous, notamment sa cheville droite qui était fragile. Heureusement pour elle, elle a réussi à ne jamais se la casser. Mais lorsqu'elle enchaînait les tours, tout semblait plus dur. « Attaque Fitzie, domine la, tourne..[..] encore Fitzie, adonne toi. » Cria t-elle, a tel point que la jeune femme s'arrêta brutalement. « Tu vas devoir arrêter d'avoir peur pour ta cheville. » Lui lança sa prof, sur les nerds « Je peux pas. Je peux pas prendre le risque » « Tu comptes aller loin comme ça? Pauvre fille. Si tu n'avais pas peur de tes parents. » Oui, ses aspirations à devenir danseuse avait effrayé ses parents, qui la voyait architecte ou je ne sais pas moi, avocate. Elle n'a jamais rien dit de cette activité à quiconque de sa famille, même pas à sa meilleure amie, Lettie.
Lettie et Fitzie, elles ont fait les 400 coups ensembles, mais bon, il faut bien l'avouer, Fitzie est incroyablement chiante, et peut se révéler vraiment mauvaise. Lettie quant à lui, plus les années allaient, plus elle murissait, contrairement à sa camarade. Un jour, cette stupidité l'a agacée. Elle a voulu la faire changer, ou plutôt se faire écouter en lui mettant la vérité devant elle. Elle a voulu l'approché un peu trop près, et s'est brûlé les ailes. Fitzie n'avait que seize ans, mais pourtant il voulait changer tout le monde, le monde peut être même. Elles étaient en cours, et comme chaque jour, elle refusait d'adresser la parole aux autres, surtout les filles de sa classe. Elle était immature et puérile. « Fitzie, tu viens, on rentre, j’aimerai qu’on parle. » lui demanda la jeune femme. « J'ai d'autres choses à faire. Tu veux bien qu’on en discute plus tard? » Elle la regarda avec insistance. Complètement outrée de son comportement, elle lui dit « Tu veux savoir Fitzie, plus ça va, plus tu t’éloignes de tout le monde. » Les gens commençaient sérieusement à parler autour d'elles, alors elle se contenta de l’entraîner autre part, commença son chemin de retour. « Tu pouvais pas garder ça pour toi, ou me le dire par texto non? » Vexée, elle s’emporta un peu. « Je dégrade ton image? De toute manière t’en a pas. » Cria t-elle sur Fitzie qui ne laissait pas tomber. « Allez p'tite conne, arrête tes jémémiades, et tais toi. » Elle la regarda, éberluée. « Je pensais qu'on était amies Fitzie, vraiment. » lui répondit-elle, avec une certaine autorité dans la voix. « C'est pas ce qu'on est ? » Lui lança t-elle en laissant échapper un petit rire. « Je crois pas Fitz’. T'as pas d'amis tout simplement, tu veux pas te lier, tu veux rien ouvrir aux autres. Si j’étais pas là, ils seraient pas là, il ne te connaissent pas. » Fitzie n'y avait pas crû un instant. Elle avait donc joué la carte des larmes de crocodiles. Elle ne voulait absolument pas y croire bien qu’elle fut touchée en plein coeur.
Elle a été diplômée. Tous, leurs amis, Lettie y compris. « Lettie, regarde nous! Si on est pas belles comme ça. Tu te rends compte du bout de chemin qu'on a fait? On est diplômés quoi. » Lettie sourit à la jeune femme, c'est vrai qu'elles étaient sur le même chemin depuis des années et désormais, c'était la liberté qui s'offrait à elles. « Drôlement, j'ai pas envie de quitter la ville » Lui confia t-elle, c'était comme si tout la rattachait ici. Ses parents, ses habitudes, le temps de merde y compris. « Et notre projet de road-trip? » Elle était un peu déçue, elles avaient prévus ce road trip depuis longtemps, et elle s'était vue le faire cette année là. Elle avait cette folle envie de partir, et en une phrase, elle a renoncé à tout. « T'inquiète pas Lettie, on fera ça un jour ou l'autre. » Elle était affreusement déçue et voulait s'en aller en courant. « C'est l'université, c'est Brown.. » Elle baissa la tête, c'est en principe pour ça qu'elle avait abandonné le projet. « Ouais, c'est pour ça. Dit, tu viens aussi à Brown à la rentrée prochaine, non? » demanda t-elle la voix tremblotante. « Évidemment, je suis pas une cruche. Pourquoi, ça te dérange tant que ça que je sois là? » la relança t-elle, curieuse. « Non, non, c'était pour savoir. Tu sais, il faut changer pour s'intégrer. » Lettie venait de faire une tentative vaine de la rendre plus sociable plus cotée, mais elle ne semblait pas vouloir de ses conseils. « Tu crois vraiment que j'ai besoin de changer. J'ai fait des progrès. » dit-elle en riant. « Fait le pour moi au moins, je veux pas te voir seule. » Elle percuta de suite. « Deux secondes Lettie, seule, tu comptes pas me consacrer un tout petit peu de temps? » Elle baissa la tête avant de tout lui avouer. « Je passe une année à l'étranger pour les études. » Le choc. « On a qu'à..passer plus de temps ensemble cet été. Et puis on s'écrira des mails, on s'appellera. » Lettie la prit dans ses bras. « Tu vas me manquer Fitzie. » Elle s'écria. « Doucement doucement, tu pars pas demain. »
L'été est passé, puis elle est partie. Pendant une année entière. Elle n'a jamais cessée de le contacter, et cette distance n'a fait que renforcer leur amitié, déjà bien grande avec les années. Elle lui avait demandé de changer, et elle l'a fait, un grand changement, du genre, une révolution. Avec son entrée à l'université, elle fut plutôt convoyée de tous les côtés par les garçons, alors elle devenue cette fille, féminine par excellence, personne n'aurait pu la reconnaitre. Et pendant ce temps, elle lui a réservé une surprise, elle a planifié tout un parcours pour elle deux, pour l'été qui suivra leur prochaine année. Après tout elles n'avaient presque jamais quitté Providence. Elle avait aussi prévu de s'installer à Miami, parce qu'elle avait été acceptée au conservatoire de danse de floride. Oui la danse, grande étape de sa vie durant sa première année à Brown, elle s'est aperçue qu'elle n'avait aucun intêret pour ses cours. Alors elle a séché pratiquement toute l'année, pour organiser le voyage et se consacrer à la danse, aux auditions. Elle a ainsi rencontré rencontré des gens étonnants qui lui ont révélés une passion et un talent certain pour la danse, la musique, que ce soit à la guitare, ou en chant. Elle devenue une vraie femme affirmée, bohème chic, comme sa mère le fut avant elle. Oui, elle a découvert dans de vieux cartons ses souvenirs de jeunesse, sa jeunesse de hippie révoltée contre le monde contre ses parents. Elle a bien sourit. Une année riche culturellement, elle a grandit, murit, enfin, tout ce que vous voulez.
« Bordel tu m'as affreusement manqué ma belle, plus jamais ça. » Dit Lettie, la prenant dans ses bras. Elle était très démonstrative niveau câlins, si on peut dire. « C'était merveilleux. Hâte de revenir à Brown. L'université est à nous deux. » « Moi aussi, mais j'ai, comment te dire, une surprise. » dit elle, sur un air plutôt fier. « On part en road-trip l'été prochain. Toi, moi, quelques affaires, la voiture de mon père. » Elle la regarda puis rit. « Tu blagues? Tu sais que je suis en stage d'été pour les études, tu croyais vraiment qu'on allait partir? » « Evidemment, je comptais sur toi mais apparemment, t'en es pas capable. » Cette année là, la relation des filles a été très tendue, et a la fin de l'année, âgée de presque 20 ans, elle a quitté Providence, sans rien dire, faire son road-trip toute seule.
Enfin, toute seule c'est un grand mot. Une longue route seule pendant des jours. Elle ne s'est jamais sentie aussi seule. Je vous dis, être seule sur une route pendants des jours, sans même croiser une vache, c'est un peu dur psychologiquement. Quelques jours après son départ, elle s'arrêtait dans une famille qui avait acceptée de l'accueillir, à Washington. Et là, le tournant de son road-trip a changé. Cette famille avait un fils, âgé de 23 ans, deux ans de son aîné. Spence, tu peux descendre? cria la maîtresse de maison. Fitzie, ne lui en voulez pas, il est grincheux depuis quelques mois [...] Spence!, s’acharna la bonne femme. « Je peux peut-être faire quelque chose, monter moi même. » demanda Fitzie, un tant soit peu gênée de la situation. Première chambre à droite. Fais comme chez toi, installe toi tranquillement. Elle ne restait que pour deux jours, pour repartir après. Fitzie se contenta de monter avec le peu d’affaires qu’elle avait avec elle. Elle entra dans la chambre, se prenant un électrochoc en plein coeur. Il fallait l’avouer, il était vraiment beau. L’archétype du mec ultra-naturel, qui a tout pour lui. « Salut, moi c’est Fitzie. » dit elle, sur un air plutôt fier. Il leva la tête pour croiser son regard, et lui sourit. « Vas-y rentre je vais pas te manger. » lui lança-t-il, avant de lui faire un peu de place sur le lit, où elle vint s’asseoir rapidement. [color:624c= #5ec6d5] « Alors comme ça on fait un road-trip toute seule? Pas mal pour une fille. » reprit-il. « C’était un projet un peu fou avec une amie, mais elle s’est dégonflée. [...] Alors comme ça on est grincheux depuis quelques mois. Je suis sûre que c’est à cause d’une fille. » dit elle, le regardant avec insistance. Il rit légèrement avant de donner son explication. [color:624c= #5ec6d5] « Pas vraiment. Cette ville m’étouffe, toute cette culture. J’ai tout pour être heureux. Je suis dans une grande université, j’ai des parents riches comme tout, j’ai de l’avenir, et pourtant, j’étouffe. » Elle s’allongea sur le lit, et se contenta de lui répondre. « Je suis partie pour la même chose, j’étudiais à Brown, mais j’y trouvais pas mon compte, alors à la fin de l’été, je pars m’installer à Miami, vivre un peu à la bohème. » Ils ont parlés toute la soirée, a réussi à le faire descendre, le lendemain, il l’emmenait sur son campus, ouvert pour les vacances, lui faisait visiter la ville. Elle a passé deux jours vraiment sympathique avec lui. Il faut dire qu’il lui avait tapé dans l’oeil. [color:624c= #5ec6d5] « Tu pars demain matin? » lui demanda t-il, faisant mine d’être occupé à autre chose, sans trop s’en préoccuper. « Oui, déjà. Merci pour ces deux derniers jours, c’était vraiment super. Merci beaucoup. Tu vas me manquer. » lui avoua t-elle. [color:624c= #5ec6d5] « Qui sait, on sera peut-être amenés à se croiser. » Ils se sont échangés leurs coordonnées et le lendemain, elle partait en voiture. Seulement, elle ne s’est pas attendue à avoir la surprise de sa vie. Quelques minutes après avoir quitté la ville, elle s’est faite surprendre. Elle freina brusquement. « Bordel Spence, on aurait pu se tuer, tu fous quoi dans le coffre de ma voiture? » lui hurla t-elle dessus, tandis qu’il se glissait à l’avant de la voiture, à sa droite. [color:624c= #5ec6d5] « Ecoute, j’avais vraiment envie de partir, tu me gardes? » Elle reprit la route. « T’as 23 ans et t’as attendu qu’on vienne te chercher. Bien sûr que je te gardes, tu crois pas que je vais t’abandonner le long de la route. Quoique. » Elle ne savait pas trop dans quoi elle s’engageait, mais elle a fait la route avec le jeune homme. Ils sont devenus très complice, se disant des choses totalement personnelles, qu'ils n'avaient jamais osés avouer à personne.
« Providence, New York, Washington, Norfolk, Charlotte, Atlanta, Philadelphie, Tennessee, Indianapolis, Chicago, Detroit, Cleveland, Charleston, Pitsburgh, Boston. » dit elle, en pointant tout les villes faites sur la carte. « On a tout fait, direction Providence. » deux long mois à travers le nord est du pays, dans des familles, motels, chez des amis, ils ont fait le voyage de leur rêve. « La maison c'est pas pour tout de suite. On est en panne. » dit Spence, désarçonné. « On roule plus? Merde. Bon, et bien, on fêtera notre périple dans la voiture. » « C'est nul, je comptais t'emmener dans un endroit sympathique, celui que le propriétaire m'avait conseillé. » Elle sourit avant de le regarder en arquant un sourcil. Il semblait un peu gêné. « Oh mon dieu, t'avais prévu un rencard, avoue le c'est ça. » Dit elle, en taquinant le jeune homme. « C'est à peu près ça, profiteuse. » La jeune femme se contenta de se caler à l'arrière de la voiture, tira deux bières, en tendit une à Spence. « C'est la meilleure soirée. Si on est pas bien calés là. » C'était vrai, la soirée était parfaite sous tous les traits. Ils étaient là, à l'arrière d'une voiture, entrain de rire et boire, comme ils ne l'avaient jamais fait. « Trinquons à notre périple alors.. Merci Fitzie. » Elle se leva, terminant ainsi sa bière, pour se diriger l'avant de la voiture. « Reste encore un peu. » Elle se rassied. La distance entre les deux jeunes était infime. Ils se fixaient. Fitzie pouvait sentir son souffle sur sa peau et la situation devenait intenable, la sensation de sa peau, de sa main qui soudainement s'était placée dans le creux de ses reins, la rapprochant nettement plus. Il l'embrassa ce qui eut le don de réveiller tous les instincts de filles de Fitzie, de se laisser aller. Le blanc ambiant se faisait pesant, elle ne savait plus trop quoi penser. Penser comme une bonne copine, ou prendre le dessus. Ils étaient là, à se dévisager l'un l'autre. Il l'embrassa à nouveau. C'est sans doute la somme de ces évènements qui les a conduit à coucher ensemble pour la première fois cette nuit là. A l'arrière d'une voiture oui. Et cette nuit là lui a drôlement retourné la tête. À elle comme à lui. Fitzie s'est rendue compte qu'elle venait de faire un pacte avec le diable. Elle savait à présent qu'il y avait une chose au moins qui pouvait la retenir à Providence pour quelques temps, ou encore la faire changer d'avis.
La route a été longue pour Providence, meublée d'un silence de marbre. Finalement, ils ont rejoint Providence tard dans la soirée. Une fois arrivée, les deux jeunes se sont sont contentés de s'installer, sans dire un mot. « Je pars pour Miami demain. » dit elle, le plus normalement du monde. Il semblait vouloir venir. « Déjà? J'avais pris un vol pour Washington la semaine prochaine. Je.. » Elle lui coupa la parole net, elle ne souhaitait pas parler de la nuit qu'ils avaient passés ensemble, elle devait se concentrer principalement sur son avenir dans la compagnie du ballet de danse de floride, sur comment elle allait payer tout cela, le logement. « Je reviendrai pas Spence. Je reste là-bas. » Elle avait presque honte de lui avoir fait ça. Elle baissa la tête, avant de reprendre. « Je suis désolée. » Il avait l'air abattu, mais faisait mine de rien, il lui lança un sourire et il lui demanda le plus simplement du monde« Et, tu vas faire quoi au fait à Miami, la tournée des bars? » dit il, sur un ton effréné. « Je t'enverrai une invitation pour ça. » lui répondit-elle, lui accordant un simple sourire. « Tu te fous de moi. J'avais envie d'être avec toi, je sais pas, je pensais que tu l'avais compris, hier soir encore plus. » « Moi aussi, mais je dois quand même partir. » « Un jour du plus Fitzie. » « Une nuit. » Elle lui a accordé une nuit de plus avant de partir.
Voilà maintenant plus de six mois qu'elle est partie. Ils ont pris quelques nouvelles l'un de l'autre, sans vraiment parler de ce qu'ils vivaient, si cela au moins existait. Pendant ce temps là, elle fait en effet la tournée des bars pour se payer son appartement, le conversatoire. Après des mois d'acharnements, tout a payé, et elle a enfin obtenu un rôle conséquent à la compagnie sur The Nutcracker. Elle a appelé sa mère, surprise par la voie choisie par sa fille, mais néanmoins très heureuse. Elle a envoyée une invitation à Spence comme prévu. Elle n'attend qu'une chose qu'il vienne. Le truc c'est qu'il est à Miami depuis des mois, et qu'étrangement, il n'a jamais cherché à la voir, par pure rancoeur. La vie nous mène où elle veut.
BUT YOUR HEAD GETS DUMB
Hello HELLO miami. Je me présente. Moi c'est ..suprise, je garde ça pour plus tard. Meg. Allez, pour le plaisir. J'ai 16 ans et j'aime les coquillettes. Ce forum est une grosse bombe. Je joue la jolie LUCYKATEHALE
Dernière édition par Fitzie-Bea Landon le Dim 6 Mar - 17:44, édité 17 fois
Invité
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Sujet: Re: FITZ ϟ J’étais prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner. Jeu 17 Fév - 16:33
+1 Après une longue méditation de quelques jours, mon choix est définitif. LUCKYKATEHALE
Dernière édition par Fitzie-Bea Landon le Sam 19 Fév - 14:35, édité 1 fois
Robyn Shea Baker
Que Sera Sera • Whatever will be will be, the future's not ours to see
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Sujet: Re: FITZ ϟ J’étais prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner. Jeu 17 Fév - 17:48
Bienvenue sur le forum, un peu en avance je dois l'avouer mais c'est mieux qu'être en retard ahaha !!
Je dois t'avouer que dans les choix que tu as donner, j'adore Amanda et on la voit que très rarement pourtant Mais sinon Annalynne est aussi un bon choix et Nina ( ne sachant pas tout de fois si elle est réservée pour le moment ^^ )
casey sarah parker
MILLION DOLLAR BABY ❖ i don't need a parachute baby if i have you.