« Luvlee, debout, il est trois heures de l’après-midi bordel ! T’es encore en retard pour venir me chercher au boulot. » C’était ce que disait mon cher frère sur le répondeur. Merde c’est vrai, je devais aller le chercher au boulot puisque sa voiture se faisait encore réparer, pour la deuxième fois ce mois-ci ! La transmission semblait avoir bien des problèmes. Et oui, je connais quelques trucs qui concernent les voitures. Je ne pourrais pas les réparer, mais je peux facilement comprendre de quoi vous voulez parler ! Je regarda ma montre pour remarquer qu’il était environ quatre heure trente quand j’entendis la porte d’en avant s’ouvrir et se refermer aussi rapidement. Mon frère venait de rentrer à la maison. Plutôt à sa maison, mais comme je payais aussi, je peux dire notre maison maintenant ! « Salut frérot, passé une belle journée ! » lui avais-je dit avec mon super sourire pour essayer de me faire pardonner, habituellement il oubliait rapidement, mais cette fois-ci ce n’était pas le cas ! « Non au contraire. Mon boss m’a fait chier, ma voiture va me coûter milles dollars et pour finir t’as encore oublié de venir me chercher ! Tu peux bien me dire qui dort jusqu’à trois heures ? » il était en colère, je pouvais facilement le voir, mais peu importe ce que je disais ou ferais, il s’en ficherait. Il se calme par lui-même après avoir pris sa première bière et regarder son match de football qu’il a enregistré la veille. « Les ours qui hiberne j’imagine ? » avais-je répondu en rigolant tout en allant lui chercher une bière à lui et moi, ça détendrait enfin l’atmosphère. Mon frérot, il avait trois ans et demi de plus que moi et il avait toujours veillé sur moi. Il avait toujours été celui qui me protégeait, qui ne voulait que mon bien et qui quand mon appartement a du subir quelques réparations m’a inviter à venir habiter sous son toit durant quelques mois. « Raconte ta journée à soeurette Luvlee ! Ton patron t’as encore traité de moins que rien, je te l’ai déjà dit qu’il avait raison tu sais ! »


« Alice Luvlee Johnson. Mais on m’appelle Luvlee, enchantée ! » lui avais-je dit. C’était la première fois que je le voyais, le fameux coloc de mon frère, celui que mon frère avait du supplier de bien vouloir me laisser vivre avec eux pendant quelques temps. « Woah, j’ai droit au nom complet ! J’en ai de la chance ! Moi c’est Stefan » Il devait bien faire six pieds trois, six pieds quatre. Il me dépassait de bien plus qu’une tête, il avait ses yeux verts qui font craquer, une chevelure brune qui rendrait les filles folles et le corps d’un monsieur muscle. Vous savez, le corps où vous avez envie de lui demander si vous pouvez toucher ! « On commence avec les règles. Pas de filles nues dans l’appartement, et je n’apporte aucun gars nu aussi. Et mes trucs de filles seront dans la salle de bain. » Je pouvais voir le visage de mon frère et de Stefan changer complètement, pauvre mecs, ils n’avaient aucune idée de ce que c’était réellement que de vivre avec une fille ! Ils allaient en voir de toutes les couleurs ! « Votre cauchemar ne fait que commencez mes beaux ! Attendez que je sois dans ma période du mois, vous allez devoir m’endurer pendant une longue semaine ! » J’aime bien taquiner le monde, surtout ceux qui était facile à taquiner, et deux gars complètement perdu et qui regrette leur décision de m’héberger était les plus faciles ! « Ça va aller les gars, je rigole ! Je ne suis pas si pire que ça ! Je fournis la tournée de bière au bar du coin ça vous va ? » Et là j’ai eu le droit à une réaction, enfin ! Il était temps ! Un homme c’est bien pratique, ça ne parle pas, ça ne chiale pas comme une fille, mais ça se laisse traîner, ça boit et ça crie lors de match de football ou de hockey ! C’était cinquante, cinquante quand on disait que ce serait nouveau et peut-être quelques tant soit peu difficile de tous vivre ensemble, mais jusqu’à date, depuis près de deux mois, tout se passe bien ! Si ce n’est que de la tension sexuelle entre Stefan et moi que mon frère ne semble pas remarquer !


« Tu me passes une serviette ? » lui avais-je dit, sortant de la douche, complètement nue, étant loin de me douter qu'il était encore présent dans la maison. Je le voyais, me regarder de haut en bas, la bouche grande ouverte, ne bougeant absolument pas. « Bouge pas, je vais y aller moi-même ! » lui avais-je répondu le gros sourire aux lèvres en prenant une serviette et l'enroulant autour de moi. Il commençait à tranquillement reprendre ses esprits, et cessait de me reluquer comme s'il allait me donner de l'argent d'ici quelques minutes. « T'as du culot toi de rester ici dans ma maison, habituellement les femmes c'est moi qui les déshabille ! », il était ce genre de mec, celui qui couchait avec toutes les femmes qu'il pouvait bien rencontrer. J'étais l'exception à la règle. J'habitais avec eux, et par eux je parle de lui et mon frère, pendant que mon appartement se faisait réparer, merci aux dégâts d'eau qui me faisait perdre tout mes chèques de payes ! « Et encore une fois, ce n'est pas CHEZ toi, je paye, j'y loge et je m'y douche ! T'avais dit que tu sortais ! » Je serais folle de dire qu'il n'y avait pas cette petite attirance entre lui et moi, elle y était, je ne pouvais le nier. Mais lui était celui qui ne deviendrait jamais un homme en couple, et moi j'étais la femme qui ne ferait pas partit de sa liste. Je le refusais catégoriquement et de toute façon, chaque fois que mon frère était dans la pièce, j'avais moins envie de lui sauter dessus ! C'était le seul côté positif de vivre avec lui !« Beau petit tatouage que tu as en tout cas, j'approuve ! » m'avait-il rétorquer avec son petit sourire en coin que seul lui avait. Il pensait qu'il pouvait me faire craquer pour lui et que j'allais enfin lui donner ce qu'il voulait. Je m'approchai tranquillement de lui, mettant mes mains sous son t-shirt noir, m'approchant encore plus de son visage. « On pourrait faire une partie de "Montre moi tes tatouages" si ça te dit, je suis partante ! », déposant un baiser dans son cou puis lui retirant son t-shirt, il ne pu s'empêcher de me prendre par les hanches pour vouloir aller encore plus loin. « Ahaha, tu craques à chaque fois ! Sucker ! », un rire aux éclats venant de ma personne, et lui qui comme à chaque fois me disait que j'allais le payer, jusqu'à ce jour, c'était 2 à 0 pour moi ! J'ai deux atouts qu'il n'a pas et à qui il ne peut résister tout simplement !