→ extrêmement sensible, elle peut pleurer pour n'importe quoi
→ elle se ronge les ongles à chaque fois qu'elle est nerveuse
→ c'est un vrai rat de bibliothèque qui passe des œuvres de Jane Austen à Stephen King
→ rusée, elle aime mettre au point des plans machiavéliques pour avoir ce qu'elle veut
→ elle étudie beaucoup la manière de se comporter des gens, en bonne élève en psychologie
→ elle n'a jamais couché avec un garçon de sa vie
→ sait qu'elle est lesbienne depuis ses cinq ans, étant tombée amoureuse de barbra streisand dans funny girl
→ ne prête pas attention au physique des gens pour déterminer qui elle aime ou pas, préfère se baser sur leur personnalité
→ déteste l'intolérance et l'injustice, se bat contre cela
→ raffole des jelly beans, surtout ceux au popcorn

« A toi de tourner la bouteille. » Je regardais les ados qui étaient autour de moi. Il était sûr que je n'étais pas la fille la plus sage du monde, mais je n'étais pas non plus une dévergondée. Je n'embrassais pas tout le monde comme ça, et je ne couchais certainement pas à droite et à gauche. J'étais trop mature et intelligente pour de tels enfantillages. Pour l'instant, la bouteille ne m'avait pas désignée et j'avais donc échappé à la torture de devoir embrasser quelqu'un que je ne voulais pas. Mes parents étaient absents, sinon ils n'auraient jamais accepté la petite fête que j'avais organisé chez moi, et ils ne devaient rentrer qu'au petit matin. Une nuit blanche religieuse, un truc du genre, je n'avais pas vraiment compris ce qu'ils m'avaient dit. Je ne les comprenais pas, de toute façon. Ils étaient toujours en train de parler de Dieu et de ce qu'il faisait pour nous et pour l'humanité, et pourtant, je voyais l'injustice à tous les coins de rue. Les SDF, les animaux qui se faisaient tuer pour leur fourrure ou encore les gens qui se faisaient mettre à la porte de leur maison car ils n'avaient pas payé le loyer, je ne comprenais vraiment pas comment un Dieu, s'il existait, pouvait faire une chose pareille. Alors, je ne croyais pas en dieu, tout simplement. J'étais athée et fière de l'être, même si j'allais à la messe avec mes parents tous les dimanche. Je n'osais pas leur dire mon avis car ils me rembarraient à chaque fois et que j'étais privée de sortie à chaque fois que je disais quelque chose de travers. « Je suis obligée ? » Ils me regardèrent en riant. Bien sûr que j'étais obligée, c'était le jeu. Je soupirais et prenais la bouteille de plastique entre mes mains, avant de la faire tourner. Elle prit du temps à s'arrêter, et pendant qu'elle tournait, je m'amusais à penser à tous les livres que j'avais bien pu lire dans mon enfance qui m'avaient formaté à croire que la vie était heureuse. Mais elle ne l'était pas. J'étais pessimiste, c'était vrai, mais je pensais tout simplement être réaliste. Il y avait tellement d'horreurs dans ce monde que je ne pouvais pas les compter et les dénombrer. Je trouvais que tout cela était terriblement injuste et c'était pour cela que je participais à plusieurs associations caritatives pour aider les pauvres ou les animaux. J'étais également végétarienne et militante pour les droits des animaux. Tout me tenait tellement à cœur que je ne trouvais plus de temps pour moi même, toujours à aider telle ou telle personne sans penser à ce que je pourrais faire pour m'aider. Je regardais la bouteille tourner et s'arrêter .. S'arrêter sur .. Sara. C'était une femme que j'aimais beaucoup et que j'avais déjà repéré dans les couloirs du lycée. Avec un sourire aux lèvres, je m'avançais vers elle et l'embrassais passionnément. Je ressentais tout ce qu'une personne amoureuse devrait ressentir lorsqu'elle embrassait quelqu'un d'autre. Notre baiser se prolongea, et j'entendais au loin des petits sifflements. Les garçons étaient en train de fantasmer sur nous, et les femmes étaient agacées ou choquées de nous voir nous embrasser aussi longtemps. Finalement, je me retirais. « On recommence quand ? »

Bien entendu, je n'étais pas dans une école comme toutes les autres. Mes parents n'auraient jamais osé me mettre à l'école publique, surtout avec tous les ragots qui s'y racontaient. Comme quoi les garçons touchaient les filles derrière le lycée et tout ça. Donc, j'étais dans une école pour filles privée où j'apprenais, en plus de toutes les matières, oh combien dieu était merveilleux et que l'on devait prier tous les jours pour ne pas finir en enfer. Inutile de dire que je détestais cet établissement, autant pour les gens qui y étaient que les choses enseignées. Je n'étais jamais d'accord avec les enseignants, et je ne comprenais vraiment pas comment on pouvait enseigner la science tout en croyant en Dieu. La science n'était la preuve qu'il n'existait pas ? Enfin bref. Je rentrais doucement de cette école, mon cartable sur le dos, et bien sûr, en uniforme. Parce que si dans les lycées publics, on pouvait s'habiller de la manière dont on voulait, ce n'était pas le cas ici. Une jupe plissée et un cardigan bleu clair, c'était ce que j'étais obligée de porter chaque jour de cette misérable existence, et le pire, c'était que l'on avait même pas le droit de mettre les chaussettes que l'on voulait. J'enviais tous ceux qui pouvaient s'habiller comme ils voulaient, surtout que j'adorais les habits et surtout en mettre beaucoup et de toutes les couleurs. Il me fallut un quart d'heure pour arriver chez moi du lycée, puisque j'étais allée relativement lentement. D'habitude, il me fallait cinq minutes. Mais je retardais le moment où je devais rentrer chez moi plus que tout parce que je ne voulais pas avoir à faire avec mes parents. Je les haïssais, réellement. Ils étaient tout mon opposé et je me disputais constamment avec eux. Bon, ce n'était pas vrai. La plupart du temps, je me taisais parce que je ne voulais pas me faire punir. Ils étaient cruels et pouvaient me punir de sorties pendant des mois, chose que je ne pouvais pas tolérer. Je sortais en cachète pour aller voir des amis ou mes petites amies (puisque j'étais lesbienne et fière de l'être), et ils ne m'attrapaient pas .. en général. Je poussais finalement la porte de ma maison et arrivais dans la salle à manger, posais mon sac et observais mes parents qui étaient assis l'un face à l'autre, attablés. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Cela me faisait peur. La dernière fois, c'était pour m'expliquer que l'abstinence était la meilleure des solutions. Je ne voulais pas passer par cette conversation encore une fois. « Ma chérie, assieds toi. » Je m'asseyais. « Nous avons deux choses à te dire » Je les regardais alternativement. Je remarquais alors que ma mère ne portait plus son alliance. Je l'avais vu parce qu'elle la tripotait tout le temps quand elle était nerveuse. Là, elle ne faisait que tripoter son doigt nu. « Ton père et moi allons rester quelques temps .. Séparés. C'est pour le bien être de cette famille. » « Vous allez divorcer ? » Ils me regardèrent, choqués, et je baissais la tête. « Bien sûr que non, Dieu n'accepte pas le divorce. C'est juste temporaire. » Ma gorge se serra. Je tenais tout de même à mes parents et je ne voulais pas que leur couple soit séparé. « Quelle est la deuxième nouvelle ? » Ils se regardèrent gênés et revinrent à moi. « Tu vas aller habiter chez ta tante, désormais. C'est ce qu'il y a de mieux pour toi. Et tu iras à l'école publique, même si tu n'aimes pas ça. » J'écarquillais les yeux. C'était le bonheur ! Mais j'essayais de ne pas trop le montrer. « Oh .. non .. c'est trop .. bête. » Ce fut la fin du couple que formait mes parents. Mais le début de ma liberté.

« Cher journal, merci d'être là chaque jour de ma vie pour m'aider à avancer et à faire les bonnes décisions. Je dois te parler de la personne dont je te parle tous les jours … Nevada. Cette fille me rend folle. Je ne sais pas si c'est de l'amour, ou seulement de l'attirance physique, mais le fait est que je veux être avec elle .. Tout le temps ! Je tuerais pour la menotter à mon poignet et que nous puissions vivre chacun de nos moments attachée l'une à l'autre. Je suis intelligente, bien sûr, et je sais qu'elle ne partage pas vraiment mes sentiments. Elle semble se jouer de moi. Elle s'amuse à me rendre jalouse, mais pourtant, nous sommes tellement proches .. Je te l'avais raconté, comment je l'avais accompagnée dans la découverte de sa sexualité. Ou en tout cas, son espèce de coming out. Nous avons partagé tellement de choses et maintenant qu'elle est revenue dans la ville, nous jouons constamment au chien et au chat. Oh journal, dis moi comment faire .. Je ne peux même pas parler à ma tante, elle est à l'hôpital. Il paraît qu'elle a une maladie très grave mais j'ai tellement peur qu'elle meure sous mes yeux que je ne veux pas aller lui rendre visite .. Je dois y aller. Mais je te reparlerai très bientôt. »

Salut salut ! Alors je suis gleek, eh oui, c'est bien mon pseudo. Cela veut en effet dire également que je suis une totale gleek et que je suis donc totalement accro à glee. J'en parle tout le temps et je ne fais que citer la série à tout bout de champ, surtout les répliques de Brittany qui sont tout simplement hilarantes. J'ai 17 ans et en vrai, je m'appelle Fantine, comme le personnage des Misérables. Je rêve un jour de chanter I dreamed a dream devant une foule en délire eh oui, je veux devenir chanteuse de comédie musicale. Je suis également une tueuse en série, je vous préviens tout de même. J'ai une tronçonneuse et je coupe les têtes avec ! Enfin voilà, c'est tout ce qu'il y a à dire sur moi.