→ Il est enfant unique, sa mère trouvait déjà assez éprouvant d'avoir un enfant.

→ Vient d'une famille bourgeoise qui applique encore les vieilles traditions du genre: mariage arrangé, vouvoiement et soirées mondaines.

→ Il déteste ce genre de vie qui ne lui correspond pas du tout, ce voyage est donc également une fleur pour lui-même.

→ Il était supposé se marier avec une inconnue, mais la demoiselle ne s'est pas pointée le jour J. Intérieurement, il en était soulagé.

→ Ne sait pas contredire ses parents, surtout sa mère qui peut être un vrai pitbull lorsqu'elle s'y met.

→ Il adore courir sous la pluie, chose que son éducation ne lui permettait pas par le passé.

→ Il conserve une bague appartenant à son premier amour, cette bague se trouve accrochée à une chaine qu'il garde en tout temps sur lui.

→ Son sens de l'humour assez développé l'a toujours sorti des mauvais pas, surtout en ce qui concerne les filles et les professeurs.

→ Son héros d'enfance était Superman, il l'admire encore aujourd'hui en secret.

→ Julian est un homme très superstitieux, assez qu'il préfère ne pas sortir du tout un vendredi 13.

Hello les enfants,
Moi je m'appelle Stéphanie et j'ai 21 ans. Oui oui, je suis vieille, mais surtout majeur partout dans le monde, à moins que certains endroits ce soit plus âgé, mais bon j'en ferais pas une insomnie. Je vis dans la magnifique province de Québec au Canada pour les incultes. Le canada c'est bien, mais les États-unis c'est mieux, alors mon but dans la vie est de partir, un jour, à la conquête de ce territoire, faire mon exploratrice. (on pourra alors me surnommer Dora =)) Je suis le genre de fille assez glauque qui aime l'action et le sang, alors ce n'est pas surprenant que je veuille faire médecine. Vous y avez pensés vous? Une meurtrière en série médecin mouwhahahahahaha! Oui bon je sors =| Si je veux pas vous dévoiler tous mes plans, je ferais mieux d'y mettre fin. Hum, vous voulez avoir le code du règlement, mais il n'y a pas de code dans le votre....ais-je mal lu??????????

c Valingai

«Incompétents…je jure que vous aurez de mes nouvelles…» C’est dans des instants comme celui-ci qu’on plaint les médecins devant faire les accouchements. En effet, Elizabeth ne complétait pas un constat à l’amiable pour un accident, non elle était en train de mettre au monde un petit être qui allait bouleverser sa vie entière. À ses côtés la main presqu’en sang, se trouvait Tom, le futur papa. Il aurait bien encouragé sa femme, mais la douleur causée par les lacérations d’ongles occupait davantage son esprit et à vrai dire, il n’avait pas envie de subir le même sort que ce courageux docteur. Tout ce qu’il trouva à dire entre deux lacérations fut : «Courage ma douce, vous y êtes presque…Une dernière petite poussée.» Le regard meurtrier d’Elizabeth ne lui disait rien qui vaille, mais il avait raison, ce ne fut qu’après une énorme et douloureuse poussée que Julian fit son apparition dans ce nouveau monde et mit fin aux souffrances de sa mère.

«Avez-vous pensés à un prénom?» Elizabeth se mit à rire aux éclats, s’il y avait bien une chose dans laquelle elle était douée, c’était bel et bien dans l’organisation. «Évidemment…quelle question…Il se nomme Julian James Hunt et toute ses affaires sont déjà à la maison. Sa garde-robe vaut plus que votre salaire de tout un mois, alors il est mieux d’y faire très attention. » Faut croire qu’Elizabeth n’était pas au courant de tous les aspects de la vie d’un nouveau-né et surtout le fait qu’ils grandissent à une vitesse fulgurante. En effet, les premiers mois furent horribles pour la jeune maman qui ne savait pas comment s’y prendre. Elle dut laisser son poupon aux soins d’une nourrice afin qu’elle puisse continuer à organiser ses soirées mondaines et par le fait même, à soigner sa silhouette fine.

Comme vous vous en doutez, Elizabeth n’avait pas la fibre maternelle et elle ne l’a jamais eue. Tout ce qui l’intéressait était les apparences et les «Quand-dira-t-on». Pourquoi avait-elle eue un fils dans ce cas? Tout simplement pour faire plaisir à son mari qui voulait absolument transmettre son savoir à quelqu’un. C’est ainsi que Julian grandit dans un univers assez spécial entouré par l’étiquette et les convenances, un certain retour à l’âge de pierre.

c valingai

«Je peux être très drôle si tu le désires, ou songeur, intelligent, superstitieux, courageux... Et je sais faire des claquettes ! Je peux faire ce que tu veux. T’as qu’à me dire ce que tu veux que je sois pour toi.» Avec un sourire mi- charmée, mi- amusée, Katherine lui répondit mielleusement. «Tu es stupide. » «Oui je peux l’être aussi». Tous deux âgés de 16 ans, ils vivaient une histoire d’amour comme dans les contes de fées, en fait, c’était leur tout premier amour et tout le monde sait que le premier est toujours le plus fort. Rien ne pouvait les séparer, ils s’étaient même échangés une bague d’engagement, en promesse d’un mariage futur. Malheureusement, toute bonne chose à une fin.

C’était l’été suivant leur rencontre, Julian se trouvait sur la plage avec quelques amis lorsque son cellulaire se mit à sonner. À la course pour ne pas manquer l’appel, ce fut avec le souffle court qu’il répondit. «Hé coucou ma belle, quoi de neuf?» Un court silence ce fit entendre. « Ça va pas…j’en peux plus, c’est trop pour moi…» Décelant des pleurs au travers de ses paroles, Julian ignorait comment réagir. «Qu’est-ce qui ce passe? Je suis sûr que ce n’est pas si terrible.» Faut croire que ce n’était pas les bonnes paroles à dire, car elle se mit à pleurer de plus belle. «Écoute, bouge pas je m’en viens…» «Non, ne viens pas…ça n’en vaut pas la peine…» Raccrochant tout de suite, Julian averti ses amis de son départ et se rendit chez Katherine le plus vite possible.

À son arrivé, une ambulance se trouvait dans la cour de la maison de sa belle et ses parents étaient pleurs. Julian sentait son cœur battre la chamade, non ce n’était pas Katherine, ça ne pouvait pas être elle. Avançant à pas de géant jusqu’à la hauteur des parents de Katherine, il les regarda dans les yeux et compris que c’était fini, qu’elle avait quitté ce monde pour celui des anges.

Les semaines et les mois suivant le décès de l’amour de sa vie, Julian se confina dans un silence total, il n’avait plus envie de parler ni même de respirer si elle n’était plus de ce monde. C’est alors que son ex-belle-mère vint le voir pour lui confier la bague d’engagement de sa fille et par le fait même, l’inviter à continuer sa vie. C’est ce qu’elle aurait voulue et c’est à cause de cela qu’il s’y résolu. Toutefois, il lui fit la promesse que cette bague serait constamment avec lui et l’accompagnerait dans tous ses moindres déplacements.

c valingai

«J’ai une bonne nouvelle Julian…vous allez vous marier» S’étouffant avec un morceau de pain qu’il venait à l’instant de mettre dans sa bouche, Julian regarda sa mère avec deux points d’interrogation à la place des yeux. «Très drôle mère, si c’est une forme de blague, elle est bien bonne.» «Non mon cher, je suis parfaitement sérieuse et en tant que mère vous me devez obéissance. La demoiselle viendra prendre le thé la semaine prochaine, alors faites-vous présentable et beau.» Estomaqué, Julian ignorait si sa mère faisait cela pour qu’il oublie Katherine ou si c’était par pur intérêt, il soupçonnait fortement qu’elle avait quelque chose à gagner dans toute cette histoire.

La journée de la rencontre arriva et Julian n’avait vraiment pas envie de mettre son plus bel habit et de faire des manières à une femme qu’il ne connaissait même pas. Enfin, ils étaient au 21e siècle, pas à l’âge de pierre. Les jeunes de son âge se retrouvaient autour d’un verre avant de se marier, faut croire qu’il n’était pas tombé dans la bonne famille. Le pire était qu’il ne pouvait se résoudre à affronter ses parents qui croyaient faire cela dans son meilleur intérêt. Heureusement ou malheureusement, la demoiselle en question ne se présenta pas, sa mère l’excusa en leur racontant qu’elle était souffrante. Ouais souffrante mon œil, si cela avait été le cas, ils auraient appelés la veille pour annuler. Mais bon, ce n’était pas à lui de juger la situation alors il se contenta d’accepter les excuses et retourna dans sa chambre à ses anciennes occupations. Après tout il avait mieux à faire que d’entendre la discussion enflammée de sa mère.

Les jours et les mois passèrent sans qu’il ait de nouvelles de sa mystérieuse fiancée. Julian commençait à trouver la situation assez rigolote, car le lendemain, il allait épouser une femme dont il ignorait à même le prénom, grave n’est-ce pas comme situation? Au moins, il se consola en se disant que le divorce pouvait être de mise, si jamais la cohabitation se faisait trop pénible ou s’ils n’avaient vraiment aucunes affinités. Bref, cette nuit-là, il fut plutôt agité et n’arriva pas à bien dormir avec ce cauchemar où il soulevait le voile de la mariée et y trouvait un monstre hideux à la place d’une magnifique jeune femme. Pourquoi s’en faisait-il autant? Peut-être parce qu’il avait l’impression de rompre sa promesse à Katherine, celle qu’il l’épouserait un jour.

Le jour fatidique, Julian se prépara dans sa loge lorsqu’il entendit sa mère crier dans la chambre à côté. Se demandant ce qui se passait, il s’y rendit en courant. Le temps que tout le monde se calme et lui explique la situation, il crut comprendre que sa fiancée ne serait pas présente à la cérémonie et donc, n’avait pas l’intention de l’épouser. Personnellement, ça ne le dérangeait pas du tout, non il en était même soulagé, car ça allait lui éviter de faire la plus belle erreur de sa vie. Toutefois, sa mère ne l’entendait pas ainsi. Traitant madame Parton de tous les noms, elle y allait vraiment trop fort. En faisant un devoir personnel, Julian la défendit auprès de sa mère et étonnement, cette dernière l’écouta. Mais il ne fallait pas compter sur une nouvelle amitié. À présent, cette famille était rayée de la liste d’Elizabeth. Mais elle n’était pas rayée de la liste de Julian qui continua de lui rendre visite de temps en temps. Temps où il vit la photo de son ex-promise et également temps où il en tomba sous le charme. Fiction ou réalité, seul le temps nous le dira.