→ Elle fume la cigarette et ne jure que par les marlboros.
→ Elle aborde fièrement un tatouage sur le poignet droit, écrit ' let it be. '
→ Depuis un jeune âge elle à des tendances boulimiques/anorexiques.
→ C'est une grande fan de Bob Marley, Jimi Hendrix et les Beatles.
→ Elle ne vit pas sans son portable ainsi que son sac à mains.
→ Elle possède un chat qu'elle à appelé Maurice.
→ Bien qu'elle croit en l'amour, elle refuse jamais les coups d'un soir.
→ Elle n'est pas aussi méchante et cruelle que ce qu'elle projète.
→ Les insectes lui cause panique, c'est un véritable supplice pour elle.
→ Étudiante en langues, elle s'amuse à traduire les trucs pour le plaisir.

« Alaska, je te présentes Kristopher. » j'hochai doucement de la tête et détournai le regard en direction du poste de télévision. Rien d'intéressant, certes, des programmes de télé-réalités à la con, seulement je préférais voir les seins de ses filles refaites plutôt que devoir subir les pacotilles du cinquantième prétendant de ma mère. « S'il te plait chérie, tu pourrais te lever et venir l'accueillir comme il se doit. Je t'ai élevée avec un peu plus de respect que ça non ? » Je poussai un léger soupir et tournai à nouveau la tête, un faux sourire accroché aux lèvres. « Je suis Teddy Alaska Monroe, fille d'Eléanore Majken ainsi que Cornelius Monroe. J'ai dix-sept ans, je suis en dernière année du lycée et j'ai un petit copain que j'aime plus que tout, sur ce je suis honorée de vous rencontrer monsieur pas de nom. » Je lui servit un sourire amer, me levai doucement et partit en direction de ma chambre. Pourquoi fraterniser avec cet homme, pourquoi devenir copains-copains alors que je savais très bien qu'au lever du soleil, il n'allait plus être là. Je poussai ma porte et me laissai derechef tomber sur mon lit, laissant aller une vague de soupir par même. Ma vie n'était que merdes après merdes. J'avais une mère hystérique qui se prenait encore pour une adolescente de seize ans, une sœur qui ne donnait plus de nouvelles, un copain qui se foutait complètement de moi et pour couronner le tout, une meilleure amie qui vivait à cent mille lieux à la ronde de moi. « Don't worry, be happy .. » Je tendis un bras en direction de mon sac à mains et y extirpa le plus rapidement possible mon portable, lequel j'ouvris d'un unique doigt. « Fête ce soir chez Nathanaël. » Je n'avais aucune idée de qui provenait ce message, seulement il m'avait eu à partir du mot fête. Un sourire en coin désormais collé au visage, je me levai d'un coup et me dirigeai vers ma salle de bain où une délicieuse douche m'y attendais. Je devais sortir, je devais aller m'éclater, oublier les problèmes ne serait-ce qu'une nuit.

« Tu sais que t'es vachement canon ce soir Alaska ? » cria-t-il pour couvrir la musique qui nous détruisaient les oreilles. Je lui offrit un grand sourire et me retournai à nouveau face à Bonnie et éclatai de rire avec elle. Nos mouvements se faisaient de plus en plus lourds, comme transportée dans un autre monde, j'avais l'impression de pouvoir flâner, de pouvoir enfin voler. Je sentis soudainement une main m'agripper le bras et me retourner d'une étrange douceur. « Ezekiel ? » Un tendre sourire au visage, je m'approchai dangereusement de lui et posa derechef mes lèvres contre les siennes, laissant mes mains parcourir longuement le dernière de son cou. Ezekiel était mon copain de longue date, vous savez les amis de maternelle qui finissent par se mettre ensemble. Le joueur de football ainsi que la princesse, un peu ce genre. Les choses n'allaient pas de bon train ces derniers temps, seulement ce baiser me redonna confiance et nous nous retrouvâmes bien vite dans les toilettes crasseuses à s'envoyer en l'air, comme à l'habitude. Comme si le sexe pouvait tout régler. « Tu sais que je t'aime. » murmurais-je en enfilant ma robe, un sourire niais au visage. Je sentais mon corps s'évaporer, j'étais complètement défoncée. « Ouais, bon j'me barre maintenant. J'te téléphone ! » Il ne me laissa même pas un dernier regard et fila directement devant moi. « Attend Ezekiel, revient une minute. » Je courrai derrière lui et finit par le tirer par le chandail. « Tu me laisses en plan, tout seule sans même me laisser un baiser ni rien. » Je sentais les larmes monter, comme à chaque putains de fois. « C'est pas le temps merde. » Il me lança un regard froid qui me fit littéralement sortir des mes gongs. « C'est jamais le temps avec toi, excepté pour le sexe. Alors là, là t'as toujours le temps. » Je sentais la panique venir, mon corps battait, je trouvais misère à contrôler mon corps et une lourde chaleur s'était installée. « Dis-moi si tu m'aimes, dis-moi seulement que tu m'aimes. » Il poussa un profond soupir, se détacha de l'emprise et partit, comme si de rien était. Je ne pouvais pas y croire, je tenta de trouver un endroit où m'assoir et m'allumai une cigarette, lutant pour ne pas céder à la crise. Bonnie était disparue, comme toujours, mais qu'est-ce que je faisais à traîner avec cette conne. J'étais seule, seule à affronter les choses de la vie.

« Je crois que j'ai mon mot à dire ! » crachais-je, folle de rage. Elle avait joué dans mon dos, avait manigancé le tout pour ensuite me l'annoncer à la façon d'une verre d'eau en pleine gueule, ce que je pouvais la détester. « Écoute chérie, j'aime vraiment Isaac. Il est gentil, attachant et contrairement aux autres, j'ai envie de le garder dans ma vie. De plus, c'était si romantique comme demande, tu .. » « M'en fiches. » la coupais-je en me levant brusquement. J'avais pu faire la rencontre d'Isaac deux fois dans mon existence et dieu seul pouvait savoir à quel point je détestais cet homme. Son air d'enfoiré, ses petits yeux menaçants et sa façon de manger, un vrai porc. « Aussi bien te marier avec le derrière d'un chien. » marmonais-je avant de quitter la pièce, furibonde. Elle se mariait, nous allions aménager avec lui et je ne pouvais même pas le sentir à des mètres à la ronde, c'était ma mort assuré. Elle ne pouvait pas attendre mes dix-huit ans, attendre que je puisse ma barrer et la laisser vivre avec son prince charmant. Bien sur que non, elle devait me faire vivre ce supplice avec elle. Je me laissa glisser contre le mur de la salle de bain et soupirai, ce qu'elle avait pu changer en quelque temps, depuis la mort de papa. Je sentis ma vue s'embrouiller, encore ces putains de larmes qui faisaient surface. Mon père, il avait toujours été un sujet tabou, le genre de trucs que personne ne devait parler ici, sous peine d'être pendu. C'était la règle que maman avait instaurer, celle qu'elle avait soigneusement choisit après son départ. Même après six ans, elle lui en voulait encore d'être partit. Elle savait qu'il n'avait rien fait pour, que ce n'était pas sa faute à lui si son avion s'était écrasé, mais elle lui en voulait de l'avoir laissé seule, seule pour élever cet horrible chose que j'étais. Il nous manquait tous, atrocement même. Il avait été le seul homme dans la vie de maman que j'avais aimé et le seul que j'allais toujours aimé, tout simplement.

« Bienvenue dans notre nouveau chez-nous Alaska chérie. » Ma mère passa doucement son bras autour de mon cou et m'embrassa la coté de la tête, ce qui déclencha en moins une soudaine envie de tuer tout le monde. Comment pouvait-elle être aussi heureuse ? Comment pouvait-elle ne pas éprouver le moindre regret d'avoir quitté notre maison familiale, celle où j'avais grandis, celle où nous vivions tous des jours heureux autrefois. Un frisson me parcouru le long du corps et je suivis ma mère dans sa course folle à la recherche de ma chambre. C'était pourtant pas bien difficile, cet endroit était un vrai trou. Miteux, petit et une odeur de renfermé planait un peu partout dans chaque pièces. Au bout d'un moment, je finis par arriver dans ma chambre, où plutôt ce qui en ressemblait. Des murs blancs presque jaunis, une vielle tapisserie représentant des dauphins, un lit simple qui devait être vieux comme le monde et pour couronner le tout, une minuscule fenêtre d'où il m'était impossible de prendre fuite. « C'est pas super, mais avec le temps tu vas pouvoir faire cette chambre à ton image. » Je me retournai brusquement et aperçu cet abrutit d'Isaac, accosté contre le cadre de porte, un étrange sourire aux lèvres. « Ouais c'est ça. » Je roulai des yeux et commençai à déballer mes trucs, ignorant ses regards insistants. « Tu sais, ici c'est chez moi. Alors cesses de faire ta petite enfant martyre qui déteste tout le monde, tu gagneras pas à ce petit jeu là. » Il partit, sans dire un mot de plus et je ne pu m'empêcher de grogner. « Non mais quel con. » marmonais-je en donnant un coup de pied sur un vieux bouquin chiffonné de partout. Ici, je n'allais officiellement pas me plaire.

« Bonnie, t'es définitivement tarée. » J'éclatai de rire et aspirai longuement l'air de ma cigarette avant de recracher, un sourire bêta au visage. « Je peux pas croire que t'aie baisé le chauffeur de ce taxi. » Mon amie rigola et passa une main dans ses cheveux. « Oh, c'était il y à longtemps bon.» « Ouais, deux semaines. » J'éclatai à nouveau d'un rire enfantin et m'arrêta de marcher, arrivée à destination. « Bon, je t'appelle demain. » Elle m'offrit un signe de main puis descendit la rue qui menait chez elle. Bonnie, c'était pas ma meilleure amie, elle était plutôt étrange et complètement hystérique, mais ce qu'elle me plaisait. C'était comme un petit ange venu du ciel et avec elle, c'était fête à tous les jours. Je souris, seule comme une idiote puis passa la porte de chez Isaac, chez nous désormais. « T'étais où ? » Il se planta devant moi, tel un véritable idiot et tapa du pied, impatient d'avoir une réponse sans doute. « Tu sais quoi, c'est pas du tout de tes oignons. » Il s'approcha de moi, dangereusement à mon avis et ma plaqua d'un geste brusque contre le mur. « Joues pas à ce petit jeu avec moi traînée, tu sais pas à qui tu t'adresses. » Son haleine empestait à l'alcool jusqu'à l'autre bout du monde et je commençais à sentir les larmes monter, il était complètement malade. « Lâches-moi. » L'air me manquait, je sentais le sang me monter à la tête. Coup de chance, un coup de genou droit à la bonne place et il lâcha, me laissant tomber par de même sur le sol glacé de l'entrée. J'essayai de me relever, mais Isaac me prit la jambe et tira d'un coup, la tête me frappa le sol et je ne pu m'empêcher d'hurler de douleur. J'étais finis, perdue, c'était la fin.

« Ce soir on sort. » Billie m'adressa un clin d'oeil et je ne pu m'empêcher d'éclater de rire. Seulement dix-sept heure et elle était complètement saoule. « Ca me va, j'en ai besoin je crois. » Je portai mon verre à mes lèvres et bu d'un trait le liquide fort qui s'y trouvait. Les choses avaient changés en deux ans, les choses avaient évolués et j'étais fière de ce qu'elles étaient devenus. Six-cent quelques jours auparavant, je me trouvais face à un monstre, une horrible personne et j'y avais passé un sale quart d'heure, coups par dessus coups et ainsi de suite. Puis j'avais réussi à m'en y échapper et j'avais prit la porte de sortie, ne cessant de courir durant des heures et des heures. Aujourd'hui, j'étais à Miami, avec ma meilleure amie Billie et la vie me souriait, c'était ainsi et seulement ainsi que les choses s'étaient produites. « J'ai cours demain après-midi, je risque d'être complètement morte. » ajoutais-je, faisant la moue. Depuis quelques mois, j'avais commencé mes études, j'étais devenue une étudiante en langues et en peu de temps j'avais compris que c'était ma vocation, traduire, écrire, c'était tout moi. Mon amie rigola et s'installa à mes cotés, un sourire aux lèvres. « C'est pas si grave, tu vas t'en remettre. » J'esquivai une grimace puis hochai de la tête. « Alors allons-y ! »

« P*tain cours Alaska ! » je tentai tant bien que mal de suivre Billie, mais en vain. Les gens courraient de partout et la police suivait de près, peut-être trop près. Je ne voulais pas être coincée, j'étais complètement déchirée et j'allais être dans des sales draps si j'étais prise. « Viens. » je sentit une main me tirer dans les buissons alors que je courrais et je me retrouvai bien vite sur le dos, une jambe en l'air, à essayer de comprendre ce qui venait de se produire. « Tu sais qu'un peu plus et tu te retrouvais à repartir en voiture de police ? » Je relevai un peu la tête et essayai de distinguer son visage dans toute cette noirceur. Puis, comme s'il lisait mes pensés, il alluma son portable et le pointa à ma direction, ce qui malgré tout m'aidai à mieux le voir. Cheveux noirs frisés, grands yeux doux et un début naissant de barbichette, il n'était pas du genre laid. En fait, il me faisait un peu pensé à l'un de mes cousins, le genre immature, à se soucier de rien mais gentil comme tout. À mieux le regarder, il était vachement canon et c'était comme si j'avais incapacité à contenir mes mouvements. Doucement je m'approchai de lui et posa tout aussi doucement mes lèvres contre les siennes, j'étais partie, complètement stone et clairement il en était de même pour lui. D'un geste brusque, il me contreplaquai contre le sol et descendit doucement vers mon cou, me laissant échapper de longs soupirs. C'était le paradis, ma vie à Miami était le paradis.

Je suis pas des meilleures pour me présenter je dirais, mais bon je vais quand même tenter le coup. Alors, moi c'est Joany ou Joba pour les intimes et je vis au à Sept-îles, petite ville perdue au nord du Québec. J'ai seize ans et pourtant, j'ai l'impression d'avoir vécu cent cinquante ans, étrange. Sinon, j'suis une série-addict, ouais je crois que je suis vraiment une accroc en fait. vampire diaries, pretty littles liars, glee, grey's anatomy, misfits, skins et j'en passe. J'aime la photographie, la poésie ainsi et j'adore faire la fête, j'suis jeune et j'en profites disons. Je ne sais pas vraiment quoi dire d'autre, mais ce forum c'est tout simplement de la bombe, sur ce c'est la fin les cocos.